Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Arrogance.
26 juin 2008

Ma plus grande fierté reste son être.

togetherVendredi soir, le Bac étant terminé, je suis montée dans le train de 21h en direction de Pau en compagnie de ma grande soeur. J'ai découvert ce que c'était que de languir d'impatience dans un train qui parfois s'attarde sur un arrêt pendant 10minutes ><. Bref, passons cet épisode où j'ai été torturée de stress pendant plus de 9heures, etc etc... l'horreur, vous l'aurez compris.
6h, je comptais les minutes avant que le train ne s'arrête sur le quais. C'est comme un mélange de "Je veux descendre je veux descendre!" et de "Je veux pas descendre je veux pas descendre!". Le train s'est arrêté, et je suis descendue en trainant derrière moi mon énorme valise. Je me suis arrêtée, et j'ai immédiatement aggripé mon portable pour l'appeler, mais aucune réponse. Un appel, deux appels, trois, quatre... mais toujours rien. Ma soeur me dit alors "Viens, on va dans le Hall." Je la suit, et soudain elle s'arrête, et me demande "C'est pas Lui, là-bas?" Je tourne la tête, et je le vois, debout, tout seul, me cherchant du regard. Il ne m'avait pas vue. J'ai posé ma valise, et j'ai couru vers Lui, en criant "Jérémyyyy!" Il s'est retourné, et à peine m'avait-il aperçue que je lui sautais au cou. Je l'ai serré, serré, tellement fort. Il faisait de même. J'avais l'impression d'être dans un rêve où je pouvais ENFIN le serrer contre moi, un rêve bien réaliste.
Sa mère nous ammène donc tous les 3 dans leur appartement. Ma soeur était partie prendre une douche, je me retrouvais alors avec Jey, et rien que Lui. Il me prend dans ses bras. Nos lèvres s'évadent dans le creux de nos cou, puis les siennes dérivent jusqu'à ma bouche... Le temps du premier baiser, celui qui m'a particulièrement marquée. Il me regarde, et me dit qu'il m'aime, qu'il était sûr maintenant que j'étais faite pour Lui.
Puis nous partons à la Gare chercher le copain de ma Soeur qui nous rejoint pour la journée. On se retrouve une nouvelle fois rien que tous les deux; tant mieux. On en profite.
Le temps passe, on mange au Quick, on fait les magasins, on se ballade dans Pau, on retourne au Quick se boire un grand IceTea, et enfin le moment tant attendu de la journée, celui où on se retrouverait vraiment que tous les deux. Envie de rester dans les bras l'un de l'autre, envie de rester accrochée à ses lèvres, à son odeur et à ses mains qui souvent pressent les miennes.
Le week end passe, et on reste tous les deux, rien que tous les deux dans sa chambre. On parle, on rit, on s'embrasse, on se câline, on se dit qu'on s'aime.
Dimanche soir, sa mère bosse de nuit, elle ne sera pas là pour surveiller si on dort dans des pièces séparées; on en profite. Je m'endors contre Lui, sa respiration rythmant la mienne. Tout est ordonné, à 7h je me lève et je vais dans mon lit avant que sa mère ne rentre; ni vu ni connu.
Lundi arrive, et il doit s'en aller passer son Oral. Il devait être à 13h30, et finalement, il ne rentrera pas avant 17h... Alors je l'attends dans sa chambre, en étant sur le PC, sagement. Puis la porte d'entrée s'ouvre, et le voici qui arrive. A peine eut-il le temps de poser son casque de scooter sur son lit que je lui saute dans les bras. "C'est con, mais tu m'as manqué..." Voici ce qu'il m'a dit dans le creux de l'oreille. On continue de profiter du temps qu'il nous reste et qui passe peu à peu...
Mardi, on passe notre journée dans la chambre à regarder des films. Je le sens contre moi, qui me serre un peu plus contre Lui... On va au cinéma, on s'achète un grand Coca qu'on boit en Amoureux, avec deux pailles. Il me prend la main, il me chuchote qu'il m'aime. Le film est nul, mais pourtant, tout est fantastique.
On rentre, on mange, on parle à table, dîner tranquille. Le dernier. On sort de table, on file dans Pau en scooter. Il me fait visiter son Lycée. On a dû escalader un mur pour pouvoir sortir (merci le monsieur qui a fermé le portail avant qu'on parte), on rit parce que je me suis étalée sur le mur en essayant de sauter. Puis il me montre son Collège, on passe vite fait en scooter. Il me raconte quelques anecdotes. Ca me fait sourire. On rentre chez Lui. On sort le chien dans le parc d'en face, on prend quelques photos. On rigole une fois de plus, quelle gonzesse ce mec "Ha je m'aime pas sur celle là" "T'as vu ma tête?!" "Haa mes cheveux!".
Puis on rentre, et on commence à se regarder un autre film. Arrivés à même pas au quart du film, on commence à s'embrasser, puis ça va plus loin que d'habitude... Il me dit qu'il a envie de moi, qu'il m'aime comme il n'a jamais aimé. Je lui dis que je ne peux pas, que ma mère me fait confiance, et que je lui avais promis de ne rien faire avec Lui. Puis on parle de moi, je lui raconte comment était mon ex avec moi. Il me répond qu'il ne fera jamais ça avec moi, qu'il me traiterai en princesse, qu'il ne me forcerait jamais à faire quoi que ce soit... Le sujet dérive vite, on fini par délirer en parlant d'Indiana Jones. Il est 2h du matin, et il est obligé de plaquer sa main contre ma bouche pour étouffer mes éclats de rire. A ce moment précis, j'ai pensé que c'était vraiment un garçon parfait. Jamais je n'avais été autant moi-même avec un garçon.
Le lendemain matin, celui de mon départ. Je me lève avec un coup de blues de m'en aller. Lui aussi. Je suis assise dans le salon, et il entre, me prend dans ses bras. Je remarque que sa respiration est étrange, comme si il se retenait de respirer... Je le regarde. Des larmes coulent à flots sur ses joues... A ce moment précis, il a explosé en sanglots... On est resté comme deux cons dans ce salon, serré l'un contre l'autre, à se dire qu'on s'aime et qu'on se reverra.
Plus tard, on monte dans la voiture, et on s'en va à la Gare. Je composte mon billet, et arrive sur mon quais. Il est galant, il monte ma valise dans mon train, elle est tellement grosse que je peine à la mettre en hauteur. On redescend sur le quais, et on se tiens l'un dans les bras de l'autre. On se dit qu'on s'aime, mais cette fois ci avec quelque chose en plus... le regret de quitter l'autre. Le train doit bientôt partir, il me dit de me dépêcher, et je l'embrasse pour une dernière fois. Je vais m'asseoir, et je le vois, de l'autre côté du train. Le monsieur qui est assis devant la fenetre lit un journal immense et m'empeche de voir mon Jey une dernière fois. Je l'appelle avec le téléphone, et je lui dis que je l'aime. Je réussi à le voir, je lui demande de me faire un dernier sourire, ce qu'il fait, mais spontanément. Le train démarre, et je le vois qui s'éloigne de moi, le coeur sérré et les larmes aux yeux...
"On se reverra en Aout, mon Amour."

Publicité
Publicité
Commentaires
V
*Pleure*<br /> <br /> C'est magnifique ... tu racontes si bien ...<br /> <br /> Beaucoup de bonheur :)
H
C'est tellement beau que tu ais pu le retrouver :] tout plein de bonheur à vous deux.
L
J'ai des frissons, tu nous racontes ces quelques jours avec tellement de sincérité :)
D
Vivement aout !!!
H
Huhu, belle histoire. :)
Arrogance.
Publicité
Arrogance.
Publicité